e-BPM Formations en ligne en maintenance industrielle

Nom de l’auteur/autrice :Claude Kojchen

Wiki-Maint… le Préventif

Wiki-Maint… le Préventif Fondement de la Maintenance actuelle, le Préventif répond à une norme de Maintenance qui : – Évalue une dégradation, et la réduit, – Réduit la probabilité de défaillance. Cela veut dire que, faire du préventif c’est se rendre régulièrement sur la machine, soit pour remplacer un organe (c’est le systématique), soit, de plus en plus, pour vérifier son état (c’est le conditionnel). Dans tous les cas, le préventif se construit, se planifie et s’enregistre. NB : on estime que l’optimum du préventif est le point où le coût direct de maintenance est égal au coût indirect de maintenance.  Approfondissez cette notion à l’aide de notre module d’e-learning : B3  Construire un plan de maintenance préventive efficace.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Wiki-Maint… le classement de la criticité

Wiki-Maint… le classement de la criticité La maintenance, n’est pas « open bar » ! Les budgets et les moyens alloués sont aujourd’hui comptés. Cela oblige à choisir, donc à renoncer à tout faire. Il faut des critères pour : C’est le classement de criticité qui nous donne ces critères, en déterminant quels sont les équipements vitaux, importants et secondaires. Chaque classe d’équipement a un traitement différent des pannes, du préventif et des pièces de rechange. NB : bien définir et bien classer, par des critères objectifs de criticité, permet de traiter de manière performante et organisée les pannes et gestions du préventif et des pièces de rechange. Les décisions de maintenance s’appuient sur des bases objectives et mesurables. Retrouvez précisions et compléments d’information dans notre module d’e-learning : F1 : la Criticité des équipements.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Wiki-Maint…le coût indirect de la Maintenance

Wiki-Maint…le coût indirect de la Maintenance Nous avions, dans un précédent Wiki-Maint, abordé la question des coûts directs de la Maintenance. Aujourd’hui, nous vous proposons une approche synthétique, de son pendant : le coût indirect de la Maintenance.  Il est composé de l’ensemble des coûts engendrés par l’indisponibilité de l’installation, c’est-à-dire :  NB : Le calcul du coût indirect est beaucoup plus rare, car il n’est pas simple à réaliser. Pourtant, c’est grâce à lui que l’on sait si le préventif est suffisant. Retrouvez des précisions et compléments d’information dans notre module d’e-learning : B2 Améliorer la disponibilité par la fiabilité et maintenabilité. Prochain Wiki-Maint : le Classement de Criticité !    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Wiki-Maint… le coût direct de la Maintenance

Wiki-Maint… le coût direct de la Maintenance Le coût direct de maintenance, c’est le coût des dépenses du service maintenance. Il se compose de : Quel que soit le niveau auquel on se trouve, il peut toujours être décomposé selon 3 axes : NB : si on ne regarde que ce nombre, la maintenance coûte TOUJOURS trop cher. C’est pourquoi il faut aussi connaitre le coût INDIRECT de maintenance. Retrouvez ce terme dans le module : B2 Améliorer la disponibilité par la fiabilité et maintenabilité Prochain Wiki-Maint : le coût indirect de la Maintenance.      Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Wiki-Maint… les 5 niveaux de la Maintenance

Wiki-Maint… les 5 niveaux de la Maintenance Les niveaux de maintenance correspondent à la complexité d’une intervention. Ils permettent, par exemple, de définir le niveau attendu des interventions de l’entreprise extérieure, lors de la rédaction d’un contrat. Le niveau 1 est le plus simple. Il se fait sans outil. Au niveau 2 on trouve : opérations de base (échange standard) et opérations mineures de maintenance préventive. Au niveau 3 : des opérations complexes, exécutées par du personnel technique qualifié. Le niveau 4 est celui de l’expertise. Le niveau 5 est celui des reconstructions, rénovations ou réparations importantes exécutées par une entreprise spécialisée. Retrouvez ces termes dans le module : B1 Connaître les fondamentaux de la maintenance.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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La fonderie… pour les fondus de Maintenance

La fonderie… pour les fondus de Maintenance Parlons, aujourd’hui, d’une fonderie fabricant des carters en fonte GL (fonte lamellaire) pour l’Industrie Automobile. Cette fonderie fabrique ses carters à partir de tôles recyclées zinguée. Le lit de fonte liquide doit être obtenu à partir d’acier pur. L’une des difficultés dans l’utilisation d’acier recyclé, est d’éviter toute trace d’aluminium, plomb. Tout d’abord, le site : Il comporte 3 fours de 42 tonnes de métal liquide, chacun chauffé par induction basse fréquence (50hz). Chaque four pèse ainsi environ 80 tonnes avec la fonte en fusion, versées grâce à deux vérins hydrauliques. S’y trouve également un four de maintien et de coulée de 7 tonnes, qui doit maintenir le bain de fonte à 1400°C. Il dispose aussi d’une ligne de préparation mécanisée des moules en sable. Tout cela impose une alimentation électrique en haute tension (90kV) avec deux installations de 14MVA (tension pour un four 3000V pour 4000 A) Comment ça marche ? Sur la ligne de préparation des moules, le sable est mélangé à de la résine, qui polymérise autour du noyau, mis en place par un robot. Sous l’effet de la chaleur, la résine s’évapore, et le sable est ensuite recyclé (à raison de 175 t/h). La ligne permet de faire des carters avec une précision de l’ordre du 1/10° de millimètre. Une fois le moule prêt, la fonte y est coulée, puis la pièce est refroidie pendant 30 minutes. Chaque pièce est alors sablée automatiquement (4 sableuses par ligne), puis a lieu un refroidissement d’une heure. Une pince saisit alors 2 pièces (chacune pesant 58kg) à la fois, puis casse les bavures (fait à la main), avant un grenaillage final, ébavurage et contrôle. A noter que les tolérances générales géométriques sont inférieures au mm. L’opération finale consiste à peindre le carter avant un contrôle automatique d’étanchéité, suivi de la palettisation puis de l’expédition. Et la maintenance dans tout ça ? On peut qualifier d’extrême le quotidien des performances. Ne serait-ce que par les températures en jeu, par les masses de la matière première et des produits finis, par son fonctionnement en 3×8 en semaine… et, surtout, par le niveau de qualité exigé par ses clients. De fait, cette fonderie est aussi très exigeante an niveau des performances des équipes de maintenance. Le service maintenance et travaux neufs compte 50 personnes. Il est capable d’intervenir 24h/24 en semaine, avec une équipe spécifique de VSD (de week-end), à qui sont réservées les grosses interventions de préventif et de correctif, sur les équipements à l’arrêt. Le service « méthodes de maintenance » est, quant à lui, composé de 6 personnes, et une partie pour les travaux neufs avec 5 personnes. Ces équipes ont à intervenir sur, au moins, trois niveaux de spécificités : L’enjeu de ces produits (carters pour la construction automobile) impose à ce genre de fonderie un niveau d’exigence maximal vis-à-vis de la maintenance. Pouvoir compter sur des professionnels de pointe est une garantie indispensable. C’est d’ailleurs pourquoi, dans ce domaine, il est très peu fait appel à des intervenants extérieurs généralistes.

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Wiki-Maint… la Panne et la Défaillance

Notre définition concerne les termes : ‘Panne et Défaillance’…Les deux termes sont souvent confondus, alors qu’ils ont une signification bien distincte :Tant que l’équipement fonctionne, il est EN Marche. Lorsqu’il tombe EN Panne, il passe de l’état de marche à l’état de Panne.Ce passage, cette transition, c’est la perte de fonction, et c’est ce qu’on appelle la ‘défaillance’. C’est la casse, l’arrêt, etc. ?Key Point : La Panne est un état – La défaillance est le passage de l’état de Marche à l’état de Panne. Retrouvez les notions de ‘Panne et de Défaillance’, et ce que ces termes recouvrent dans notre Module D1 : Structurer la démarche de dépannage.   👉 Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Wiki-Maint… La Maintenance

On connait tous la définition de la Maintenance : « ensemble des activités destinées à maintenir, ou remettre en état, un équipement, etc… ». Cela introduit les notions de maintenance préventive et corrective, dont nous parlerons dans un prochain Wiki-Maint. Point-clé : la maintenance, ne se fait pas uniquement « outil en main ». Il s’agit d’actions TECHNIQUES, mais aussi ADMINISTRATIVES (de gestion, quoi !), et de MANAGEMENT. Retrouvez dans notre module « B1 : Connaitre les fondamentaux de la maintenance » toutes les informations qui contribuent à définir, précisément, « La Maintenance ».  Une question ? N’hésitez pas à me la poser : numa@e-bpm.tech     Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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En voiture… la Maintenance !

En voiture… la Maintenance ! « Débrouillez-vous comme vous voulez ! Les vacanciers qui viennent à La Rhune doivent pouvoir se souvenir de leur journée avec nous comme de la meilleure de leur séjour au Pays Basque ! ». Le ton est donné. Le train de la Rhune à Sare, c’est une affaire de passion, d’engagement et de respect. Car, comme le dit Kemen Daguerre « Ici, nous sommes tous des passionnés amoureux des bécanes ». * Responsable d’exploitation et de maintenance du site Ici, nous sommes en montagne. Intempéries, pluie, vent, gel voire neige en hiver. Ici, nous sommes en présence d’un train à crémaillères de près de 100 ans. Ici, ce n’est pas un musée, tout fonctionne, en vrai !  Avec des techniques et des matériaux anciens, qui ont fait leurs preuves. Mais, surtout, avec des Hommes d’aujourd’hui, qui se relayent pour que le train continue de gravir la Rhune, 7 jours sur 7, de mars à novembre. Sur près de 750 m de dénivelé et des pentes à 25%, les « vieilles dames » au bois vernis transportent chaque année près de 330 000 visiteurs. Et la maintenance dans tout ça ? C’est la reine ! Sans une équipe super entrainée, super motivée, super spécialisée… rien ne serait possible. Sur les 21 salariés permanents, à part l’équipe administrative (et encore, le directeur général comme le responsable d’exploitation « viennent de la technique »), tous sont, à la fois, conducteurs et pros de la maintenance. Il y a 4 trains, mais 6 motrices pour permettre de prendre le relai au moindre souci. La motrice toujours prête à partir est, affectueusement, appelée « Le Mulet ». Chaque convoi est composé de 2 wagons et d’une motrice qui dispose de deux moteurs alimentés en 3000V triphasé, avec carcasse spéciale, en alliage de fonte et de fer. On comprend mieux le besoin de compétences spécifiques parmi les conducteurs. Le travail sur les caténaires (sous 3000 Volts), lui aussi, demande des qualifications particulières en plus de la capacité de « travail en hauteur ». Et, comme tout est doublé pour assurer la sécurité (2 moteurs, 2 blocs dentés, 2 systèmes de pignonnerie, 2 catenaires…) on imagine vite que cela double les manipulations, les entretiens… et, parfois, les problèmes. 98% de maintenance préventive Comme le dit Kemen : « Qui dit plus de préventif, dit moins d’em… » ! En réalité, 98% de l’activité relève du préventif. Et le travail ne manque pas :  le démontage d’un moteur, c’est entre 2 et 2,5 jours à quatre. Il faut compter 2 à 3 semaines (toujours à quatre) pour une motrice. De même qu’une semaine est nécessaire pour une « simple » voiture. Aucun composant électronique (sauf les systèmes d’automates de sécurité et d’alarme pour les déclenchements de freins de sécurité et de pompe hydraulique, récemment installés) ! Les diagnostics se font très souvent au bruit, à l’oreille. La transmission des connaissances est, ici, essentielle. « Il n’y a pas d’école pour ça ! ». Pour cette partie, les interventions ont lieu, aussi bien, pendant la saison que hors saison. Chaque machine passe à la « Grande Inspection » une fois tous les 15 ans. A ce moment-là, elle est immobilisée durant tout l’hiver. Catenaires et rails sont, eux-aussi, entretenus entre novembre et mars. Le passage du « chariot de mesures » permet d’effectuer un relevé du rail pour programmer les travaux à effectuer. Les zones travaillées l’hiver font ensuite l’objet de surveillances et contrôles spécifiques durant tout l’été. La crémaillère qui est d’origine, devrait être renouvelée dans les toutes prochaines années. Si un moteur casse, il est démonté et confié pour rembobinage à la société BARLAND de Bayonne. Elle connait ces moteurs depuis la création du Train de la Rhune. Ça aide ! Et, bien entendu, aucun moteur n’est pareil, impossible de les interchanger. La Société BARLAND a fini par dessiner et conserver les plans de certaines pièces. Pour les autres, elle les usine, les profile ou les refond sur-mesure. Kemen, comme les autres, ne se déplace jamais sans son bidon d’huile. « Ce qui peut te ruiner un train, c’est le manque d’huile ». Les consommations annuelles de graisse et d’huile sont en conséquence : 250 kg de graisse et 6 bidons de 300 litres d’huile sont commandés à l’inter-saison. Maintenance et Sécurité… Essentielle, incontournable, la sécurité des passagers et des équipes est la priorité. Trois niveaux de sécurité permettent de définir chaque pièce en regard d’un possible accident. Par exemple, sont classés en Niveau 3 (le plus haut risque) : freins, rails et crémaillères. Leur casse, ou leur manque, entrainerait automatiquement un accident. En réalité, ce que les équipes redoutent le plus, ce sont les pannes d’électricité. Mais, c’est rare et cela ne dure jamais bien longtemps. Le barrage du lac de Licq-Atherey avait d’ailleurs été construit à l’époque, notamment, pour faire face aux besoins naissants, des lignes de chemin de fer, dont celle du train de la Rhune à Sare. Et pour être complet, sur la question énergétique, il faut savoir que la motrice du train qui descend fournit, elle aussi, de l’électricité. 25% des besoins du train qui monte, sont couverts par le train qui descend. Le bilan RSE du train de la Rhune à Sare ?! Si l’on raisonne durabilité, entretien des matériaux, énergie, environnement et emplois locaux… on n’est pas mal du tout !

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Présentation – WikiMaint

Présentation – WikiMaint Bonjour, c’est Numa ! À partir de la semaine prochaine, chaque mardi, je vous propose de discuter un terme de maintenance. Pourquoi ?! Parce qu’entre collègues, on croit souvent parler de la même chose… Mais ce n’est pas toujours le cas ! Comment ? En reprenant la définition d’un terme, je fais ressortir ce qui est important à partir des normes de maintenance et de mon expérience. C’est l’occasion d’un premier partage de termes et de bonnes pratiques. Je vous encourage à discuter, partager, commenter ces définitions, entre vous et avec moi ! À mardi prochain ! Numa

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