e-BPM Formations en ligne en maintenance industrielle

Nom de l’auteur/autrice :Claude Kojchen

WikiMaint… FMD, ça me sert à quoi ?

WikiMaint… FMD, ça me sert à quoi ? Aujourd’hui, quelle synthèse peut-on faire sur les notions de fiabilité, maintenabilité et disponibilité ? L’intérêt de ces notions est qu’elles permettent de mieux comprendre où attaquer, pour améliorer la disponibilité d’une machine.  Si elle tombe souvent en panne avec des pannes courtes comme notre machine A, il faut travailler sa fiabilité, qui provient de la machine, de sa conception, et surtout du préventif que l’on pratique sur elle. Si au contraire, elle a peu de défaillances, mais que ses pannes sont longues à régler comme notre machine B, il faut travailler sa maintenabilité. Cela en ayant une équipe de maintenance efficace, réactive, formée et avec la documentation nécessaire ; et aussi en ayant en stock les bonnes pièces de rechange au bon moment.

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Fiabilité et Management de la maintenance

Fiabilité et Management de la maintenance Est-ce que vous ne seriez pas en train de faire fausse route ? Introduction Dans cet article, Christer IDHAMMAR explique cinq mauvais choix parmi les plus courants en gestion de fiabilité et de maintenance (RM). Il y développe 5 fausses bonnes idées de maintenance, qui m’ont paru suffisamment intéressantes pour traduire cet article, lui demander l’autorisation de le publier, puis vous le proposer. Je n’aurais pas forcément mis ces 5 fausses bonnes idées en avant, mais celles-ci sortent des sentiers battus, ouvrent la réflexion, et il les défend avec des arguments percutants ! Par exemple, le premier réflexe auquel j’ai pu assister au cours de ces années passées auprès de services maintenance, est de faire suivre les horaires de production au service maintenance. Or ce réflexe est très couteux, pour un résultat bien faible. Ce premier exemple pourrait être suivi d’autres, mais je vous laisse vous installer confortablement, et lire les principaux extraits de cet article très intéressant.   Voici l’article de Christer IDHAMMAR « J’ai travaillé dans les opérations industrielles et la maintenance depuis six décennies. » La plupart des organisations avec qui je travaille ont de bonnes orientations, mais beaucoup ne réalisent pas bien tous les éléments de leur stratégie.  Certaines font de mauvais choix. Voici plus de détails sur ce que je crois être les 5 pires.   1- Utiliser le temps « outil-en-main » comme indicateur de performance Contrôler le « Wrench time » (« temps-outil ») ou le « hands-on-tools time (temps outil-en-main) » est  un  réflexe datant de plusieurs décennies.    Mesurer si les intervenants sont occupés ou non, avec des outils en main. Même si vous avez une autre définition du « temps outil-en-main », est une fausse bonne idée et voici pourquoi : Dans une usine moderne avec une bonne organisation de maintenance ayant le temps de réfléchir, trouver des solutions aux problèmes et mettre en œuvre des améliorations est beaucoup plus performant que de s’assurer que les intervenants sont occupés. Alors, que devez-vous mesurer à la place ? La réponse est que vous devez planifier, programmer et communiquer.  Mesurer les travaux planifiés, la conformité des plannings et les travaux ajoutés en urgence.  Ensuite, trouver ce que vous pouvez améliorer. Vous trouverez probablement que vous pouvez améliorer la façon dont les priorités sont gérées, et sont ressenties ou basées sur des critères objectifs.  Améliorez le processus de planification et de programmation. Cela garantit que les bonnes personnes feront le bon travail en toute sécurité et plus efficacement.   2 – Mettre toute la maintenance en quart Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Cela arrive souvent lorsque l’organisation de maintenance relève de la production, qui souhaite peut-être avoir une couverture de maintenance 24/24, 7 jours sur 7, parce qu’il existe de nombreuses pannes. C’est une fausse bonne idée car :   Les meilleures organisations avec lesquelles j’ai travaillé ont un bon processus d’appel, et pas ou très peu de personnel de maintenance en quart. Au lieu de réagir à un volume élevé de travaux de maintenance urgents et de mettre plus de personnel de maintenance en quart, leur stratégie a été d’améliorer la maintenance préventive (PM) et d’éliminer les pannes complexes, de réduire les travaux urgents, de planifier et de mieux programmer, de former les intervenants de maintenance puis de réduire graduellement le nombre de personnes de maintenance en quart pour les déplacer en journée.   3 – Utiliser des nouvelles technologies avant d’y être prêts Je suis à 100% pour les nouvelles technologies et j’en ai introduit beaucoup tout en travaillant avec des usines dans le monde entier. Il est facile d’intéresser les techniciens aux nouvelles technologies, mais les utiliser efficacement est bien plus difficile. À titre d’exemple, j’ai travaillé pour une usine qui a acheté un capteur vibratoire. Il leur a été difficile de mettre en place une ronde de mesures et ensuite d’avoir le personnel pour exécuter ces rondes régulièrement. Le plus difficile pouvait parfois être d’aller vérifier les seuils atteints par les roulements, si bien que beaucoup d’entre eux tombaient en panne. Je suis sûr que des défis similaires sont aussi vrais aujourd’hui, peut-être même plus. De nombreux jeunes ingénieurs qui démarrent en maintenance industrielle ont été initiés à quantités de nouvelles technologies au cours de leur formation. Mais la part « humaine » de toutes ces technologies n’est pas prévue dans la formation, et il est donc compréhensible qu’ils se concentrent plus sur l’introduction des nouvelles technologies que sur les personnes et les processus.   La plupart des nouvelles technologies, y compris la collecte des données, sont utilisées pour connaitre davantage l’équipement, et détecter les défaillances et leurs modes à un stade plus précoce qu’avec les technologies précédentes. Elles amélioreront la fiabilité à condition que toutes ces informations puissent être prise en compte dans le système de gestion des interventions, afin que les défaillances potentielles soient réparées avant la panne. Dans une organisation de maintenance défaillante, le système serait surchargé de demandes d’interventions, et avec des ressources limitées le risque est que pas grand-chose ne s’améliore. Les meilleurs services maintenance améliorent le système de management des interventions basiques et réduisent la part de correctif à moins de 10% des travaux avant d’introduire des nouvelles technologies. Puis ils ne les introduisent que lorsqu’ils sont prêts.   4 – Décentraliser la maintenance pour la rapprocher de la production  Une erreur communément commise est de décentraliser le service maintenance afin que les intervenants dépendent de la production.  Les raisons invoquées sont souvent que : J’ai travaillé pour de nombreuses organisations qui ont utilisé ces justifications pour décentraliser la maintenance. Beaucoup l’ont fait avec l’idée d’économiser de l’argent. Voici quelques raisons pour lesquelles cela ne fonctionne pas. Tout d’abord, si vos bonnes pratiques de maintenance (planification et lancement, maintenance préventive, magasin de pièces, base de données technique, etc.) ne sont pas solidement implantées, ne faites pas ce changement ! Car cela conduit à avoir de nombreux petits services de maintenance peu performants plutôt qu’un seul service peu performant. En plus de cela, l’organisation repose alors sur plusieurs gestionnaires, la plupart peu

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WikiMaint… MTBF

WikiMaint… MTBF Aujourd’hui nous abordons la MTBF. Tout d’abord, rappelons que parler de Moyenne des Temps de Bon Fonctionnement est une erreur de traduction de l’anglais.  MTBF en anglais signifie : Mean Time Between Failure, c’est-à-dire Moyenne des Temps entre Défaillances.  C’est un indicateur. Imparfait comme tous les indicateurs, il doit être utilisé avec prudence, mais il permet de surveiller la fiabilité d’un équipement dans le temps. La façon la plus simple de l’utiliser est de le calculer en divisant la durée de la période que l’on examine par le nombre de défaillances, et le tour est joué. Ainsi pour notre machine A de la semaine dernière, la MTBF vaut : 10 000/6 = 1667h. Pour la machine B, la MTBF vaut 10 000/2 = 5000h Retrouvez ces termes dans le module de formation en ligne e-bpm.tech : B2 Améliorer la disponibilité des équipements par la fiabilité et maintenabilité.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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WikiMaint… MTTR

WikiMaint… MTTR Aujourd’hui nous abordons la MTTR. Pas de problème avec la MTTR, qui n’a pas de traduction en Français. MTTR en anglais signifie : Mean Time To Repair, c’est-à-dire Moyenne des Temps pour réparer.  C’est un indicateur de la maintenabilité d’un équipement. Pour notre machine A, d’il y a 2 semaines, la MTTR vaut : 60h/6 = 10h. Pour la machine B, la MTTR vaut (300+100)/2 = 200h Retrouvez ces termes dans le module de formation en ligne e-bpm.tech : B2 Améliorer la disponibilité des équipements par la fiabilité et maintenabilité.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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WikiMaint… Fiabilité, maintenabilité et disponibilité #2

WikiMaint… Fiabilité, maintenabilité et disponibilité #2 La machine la plus Fiable est la B car elle n’a eu que deux défaillances (certes longues) pendant cette période. A est la machine la plus Maintenable, car son temps moyen de réparation est de 10h contre 200 heures pour la machine B. La plus Disponible est la machine A, car c’est celle qui a le temps de fonctionnement le plus élevé : Voilà ! Voyez, les notions de fiabilité, de maintenabilité et de disponibilité ne sont pas si complexes, finalement ! Retrouvez ces termes dans le module de formation en ligne e-bpm.tech : B2 Améliorer la disponibilité des équipements par la fiabilité et maintenabilité.    Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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Métiers en tension… et la Maintenance ?

Métiers en tension… et la Maintenance ? Parmi les métiers et compétences que l’on s’arrache en cette période de crise sanitaire, la maintenance figure en bonne position. Selon sa note d’analyse de mai 2021, France Stratégie fait ressortir trois points clefs : compétences techniques, compétences informatiques (automatisations) et risques financiers (en cas d’erreurs de production)… Des domaines où l’on retrouve quasi-systématiquement nos maintenances. France Stratégie évoque aussi « l’importance de l’innovation dans l’économie », où « ce sont les personnels d’études et de recherche et les techniciens dans l’agriculture, l’agroalimentaire, la chimie-pharmacie et la maintenance qui réalisent des tests, essais et expérimentations ». De même qu’elle cite, à propos de compétences numériques, les employeurs qui placent « en premier lieu la maintenance des structures informatiques et de télécommunication… ». Graphique 1 : parmi les 10 compétences les plus partagées, en 2019, chez les Ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, les « Actes courants et outils de maintenance » ( pour 80% des effectifs)   Graphique 2 : l’Organisation de la Maintenance fait partie des demandes qui ont le plus progressé (+10% entre 2012 et 2018)

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WikiMaint… La redondance active ou passive

WikiMaint… La redondance active ou passive Dans la redondance active plusieurs moyens fonctionnent simultanément pour accomplir la fonction, alors que dans la redondance passive, un autre moyen est activé uniquement lorsque les moyens actifs ne sont pas disponibles.  Prenons par exemple une fonction de pompage assurée avec 2 pompes : Le choix entre les 2 types de redondance dépend de la criticité de la fonction. Si elle est vitale pour l’installation ou le site, et que tout arrêt même très court est impossible, on a recours à une redondance active. Sinon, une redondance passive peut suffire. Retrouvez ce terme dans les modules de la formation en ligne e-BPM : B2 Améliorer la disponibilité des équipements par la fiabilité et maintenabilité, et F1 La criticité des équipements   👉 Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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WikiMaint… La redondance

WikiMaint… La redondance La redondance est définie comme « l’existence dans un bien, de plusieurs moyens pour accomplir une fonction » (norme NF EN 13306). En fait cela signifie que notre matériel est doublé, voire triplé selon les besoins. Cela a une grande importance pour sa maintenance car, même si une fonction (de pompage, par exemple) est critique, si elle est assurée par 3 pompes, chacune d’entre elles aura une criticité moindre et pourra faire l’objet d’une maintenance moins approfondie.  Nous verrons la prochaine fois qu’une redondance peut être active ou passive.

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WikiMaint … Améliorations et modifications

WikiMaint … Améliorations et modifications C’est vrai, les deux termes sont très proches et souvent confondus. Une amélioration consiste à faire progresser, soit la fiabilité, soit la maintenabilité d’un équipement. C’est un geste de pure maintenance. Une modification va au contraire, changer le process, la production, ou améliorer des conditions de sécurité. Elle est demandée par la production ou un autre service. Ce n’est plus une intervention de maintenance et le service maintenance n’est alors plus décideur du Quoi, tout en restant décideur du Comment (comme un maitre d’œuvre, un architecte).  Retrouvez ce terme dans le module de la formation en ligne e-bpm.tech : B1 Connaitre les fondamentaux de la maintenance.     Découvrez tous les Wikimaint sur le blog e-BPM, premier site de formation en ligne dédié aux acteurs de la maintenance.

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